Vuelta a la recepción del Premio Goncourt 1921. De la censura social a la competencia literaria

Autores/as

  • Lourdes Rubiales Bonilla Universidad de Cádiz

DOI:

https://doi.org/10.7203/HYBRIDA.5(12/2022).25387

Palabras clave:

Batouala, recepción, censura, respuestas, Francia, colonias

Resumen

La concesión del Premio Goncourt de 1921 a Batouala. Véritable roman nègre de René Maran, funcionario colonial de origen guyanés, suscitó una polémica política y literaria que se mantuvo en la prensa durante todo el año 1922 y más allá. Los trabajos que han estudiado lo que se conoce, ya en la época, como el “affaire Batouala” nos dan una idea bastante precisa de las claves, la evolución y la dinámica de la polémica mediática. En este artículo nos centramos en un aspecto particular de la recepción de Batouala en Francia: el esfuerzo (y la impotencia) de las autoridades por neutralizar el discurso de Maran mediante una censura que evita declararse como tal.

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Biografía del autor/a

Lourdes Rubiales Bonilla, Universidad de Cádiz

Enseignante de littératures en langue française à l’Université de Cadix (Espagne) et responsable du groupe de recherche « Estudios de francofonía » (PAI-375). Elle s’intéresse aux discours (politiques, scientifiques et littéraires) émanant de la colonisation française. Dans cet axe se situent ses travaux sur l’écrivain d’origine guyanais René Maran – parmi lesquels sa thèse de doctorat, soutenue en 2006 ( René Maran o la emergencia de un escritor en el contexto colonial y negroafricano francófono ) – ainsi que plusieurs articles sur la littérature coloniale des années 20 et 30 du XX e siècle.  Elle s’intéresse aussi aux processus de production, de légitimation et de réception de la littérature et à la dynamique régissant la littérature française/francophone dans le contexte de la littérature mondiale. Dans cet axe s’encadre sa participation à deux projets du centre de recherches « Écritures » de l’Université de Lorraine (France) et ses travaux sur le discours théorique de la littérature négro-africaine. On peut également citer dans ce domaine de recherche ses travaux plus récents sur les rélations culturelles et littéraires entre la France et l’Espagne. Elle a participé à plusieurs colloques internationaux, organisés par l’APELA (Association pour l’étude des littératures africaines), la SIÈLEC (Société internationale d’étude des littératures de l’ère coloniale), le CIRESC (Centre international de recherche sur les esclavages et post-esclavages du CNRS), le CEAN (Centre d’études d’Afrique Noire), le CERPANAC (Centre d’études et de recherches sur les pays d’Afrique noire anglophone et du Commonwealth), le CIEF (Conseil international d’études francophones), etc. Elle a été secrétaire de la revue Francofonía et éditeure du volume monographique de la série L’Autobiographie dans l’espace francophone (IV. Les Caraïbes et l’Océan Indien). Finalement, elle a publié des articles dans des revues ( Les Cahiers du CERPANAC , Les cahiers de la SIELEC , Çédille , Les Lettres Romanes , Thélème , etc) et dans des ouvrages collectifs de prestige (Karthala, PUPS, Peter Lang, Classiques Garnier, etc.).

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Publicado

2022-12-27

Cómo citar

Bonilla, L. R. (2022). Vuelta a la recepción del Premio Goncourt 1921. De la censura social a la competencia literaria. HYBRIDA, (5(12/2022), 129–151. https://doi.org/10.7203/HYBRIDA.5(12/2022).25387
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