Clarence Brown. La composante autobiographique de ses films
DOI :
https://doi.org/10.7203/eutopias.0.18638Mots-clés :
Clarence Brown, autobiographie filmique, Metro-Goldwyn-Mayer, genre Americana, Impétueuse Jeunesse (Ah, Wilderness!, 1935), Of Human Hearts (1938), e L’Intrus (Intruder in the Dust, 1949)Résumé
L’objectif de cet article est de démentir la considération traditionnelle de l’historiographie à propos du cinéma et de la figure de Clarence Brown et, selon laquelle, il s’agit d’un réalisateur commercial qui travailla pour le studio system hollywoodien en produisant films de commande pour les étoiles de MGM. C’est-à-dire, des films en série et sans aucune implication personnelle. Mais, malgré cette considération que l’historiographie a, dans son ensemble, privilégié, en réalité, c’est plutôt le contraire. Tant avant qu’après son engagement chez MGM en 1926, sa production recèle de nombreux traits autobiographiques, ce qui lui confère une grande cohérence thématique. En effet, une grande part de sa filmographie on ne peut pas la comprendre que par le biais de ses origines du sud des Etats-Unis et de sa vie personnelle. De plus, Il fut précisément dans MGM où Clarence Brown, à partir de 1935, put mener à terme l’ensemble d’oeuvres liées avec le genre Americana, à savoir: des oeuvres absolument personnelles, originales et avec une marque distinctive. Parmi les oeuvres faites de sa propre initiative, trois se distinguent particulièrement dû à son sujet hautement autobiographique: Impétueuse Jeunesse (Ah, Wilderness!, 1935), Of Human Hearts (1938) e L’Intrus (Intruder in the Dust, 1949). Toutes ces questions sont abordées dans cet article d’investigation en faisant spécial attention aux trois long-métrages mentionnés auparavant.
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